Jeudi 23 août 4 23 /08 /Août 18:50

Nous étions en  1991.

 

Je venais d’avoir ma maitrise de droit et j’allais avoir mes 21 ans en novembre.

 

Ma grand-mère m’avait donné, plus tôt dans l’année, une enveloppe afin que je puisse m’offrir « ce qui me faisait plaisir ».

 

Comme on n’a pas tous les jours 20 ans, je m’étais donc pris deux semaines dans un hôtel club à Hammamet, histoire de décompresser et de lâcher un peu les milieux gays, bars, saunas et groupes de potes avec qui je passais, en toute discrétion, le plus clair de mes nuits parisiennes.

 

Initié précocement aux plaisirs de l’amour viril, mes années lycée, puis surtout mes années fac m’avaient permis d’explorer toutes les facettes d’une sexualité sans limite, ni tabous (il faut dire que ces années-là, très insouciantes, se prêtaient bien à toutes le fantaisies. J’avais même exploré le monde féminin. Et, cet été là, j’avais envie, pour une fois, de ne pas être celui qui se fait prendre…

 

A l’époque, avec 20 kilos en moins, des cheveux en plus et des poils en moins, musclé et bronzé, je plaisais autant aux filles qu’à la plupart des mecs.

 

L’hôtel était sympa et les touristes intéressants aussi. J’avais lié amitié (un petit plus était envisagé si nos affinités venaient à se confirmer) avec deux mignonnes de mon âge, Christelle et Nathalie, deux petites étudiantes de première année, blondinettes, fraiches comme tout, un tantinet allumeuses… juste ce qu’il fallait pour m’émoustiller.

 

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Nous nous étions rencontrés dès le début du séjour. Elles étaient là avec un groupe d’autres filles, du genre plutôt « bourges-pétasses ». Nous nous retrouvions de temps à autre au bar, au restau ou à la piscine. J’avais l’impression que les deux petites se tiraient la bourre pour savoir laquelle allait se faire tirer par les soins de bibi…

 

Nous en étions, au bout de trois ou quatre jours, à de gentils mais très bandants frottis-frottas dans la piscine ou dans l’ascenseur.

 

Les autres pintades de leur groupe nous mataient, l’air de ne pas y toucher, mais je savais que notre petit trio était devenu le sujet préféré de cancan des greluches.

 

C’est à ce moment-là, que mes frasques parisiennes me revinrent en pleine tronche.

 

Une fin d’après midi, alors qu’avec Nathalie, nous remontions dans nos chambres respectives, nous nous retrouvâmes, dans l’ascenseur avec trois gros mecs d’âge mur, et un couple de vieux.

 

Je n’y prêtais pas garde sur le coup bien que leurs formats hors gabarit m’auraient attiré l’œil et le reste en temps normal : le plus petit dépassait mon mètre quatre vingt sept de cinq bons centimètres, et le plus svelte dépassait le quintal.

 

L’un de ces velus s’adressa de suite à moi en parlant aux deux autres types :

 

« Ca alors, mais qui voilà ? C’est notre Ricounet… Mais qu’est-ce qu’il fait là ? »

 

Notez bien que le Frédo – c’était le plus vieux des trois, ancien hatérophile, un bestiau dont l’allure inquiétante, mâchoires carrées, crane rasé, contrastait avec son goût prononcé pour la déconne - avait évité les « ma chérie » ou autre « petite salope » dont il raffolait quand il s’adressait à moi en temps normal.

 

Le dépaysement sans doute ? Ou l’air méditerranéen qui nous l’avait rendu subitement discret, le Frédo ?

 

En tous cas, le pire était évité… au moins pour le temps de la montée de notre ascenseur.

 

Nathalie était interloquée. Je me sentis blêmir.

 

Il ne fallait pas que ma blondinette soupçonnât quoi que ce fût.

 

Je répondis donc, leur serrant la main au lieu de leur faire ma fameuse « bise-smac » langoureuse habituelle (lèvres humides, je fais un gros bisous juste à la commissure des lèvres, en prenant soin, se faisant de me coller tout contre mon mec et de lui caresser l’épaule ou le dos… bref, un vrai truc de salope mais qui avait le don, allez savoir pourquoi, de plaire aux mecs).

 

Affectant le plus grand calme et la plus grande réserve, la jouant limite pédant, je leur balançais un contentement d’usage, comme si nous nous connaissions seulement de vue… alors que chacun des trois me connaissait bibliquement et de toutes les façons que l’anatomie permet de connaitre quelqu’un.

 

Ils avaient dû marquer le coup car ils descendirent de l’ascenseur au 3ème étage avec, eux aussi, une froideur subite.

 

Nathalie me demanda naturellement de qui il s’agissait.

 

Car, même s’ils ne ressemblaient pas à des caricatures des « ghettos » de ses temps là, si leurs looks étaient même plutôt ultra-virils, la Nath, plutôt jolie fille, lolita sexy, avait été, pour eux rigoureusement transparente et volatile… inexistante.

 

Leurs âges, entre 45 et 60 berges, interdisaient de penser que ce puissent être des copains de fac… à la limite, des potes de mon père…

 

Je lui répondis je ne sais plus exactement quoi, les faisant passer, avec l’accent le plus « mâle » que je pu prendre, pour des voisins « un peu excentriques ».

 

Elle avala ma salade et me quitta au 3ème étage avec une petite caresse, un petit peu plus qu’amicale, sur ma main, me lançant un « A tout’ » très engageant…

 

Ouf !

 

J’avais paré au plus pressé !

 

Mais là, il y avait urgence, voire même péril imminent !

 

Il me fallait désamorcer la bombe à trois têtes (et quelles têtes quand elles étaient bien stimulées !) que faisait maintenant les gars Frédo, Marco, et Paolo (en réalité, pour l’état civil : Frédéric, Marc et … Paolo).

 

Je redescendis fissa à l’accueil, afin de connaitre le numéro de leur chambre.

 

Puis, retour fissa au 2ème.

 

Ils avaient pris une suite unique pour eux trois !

 

Tu parles la discrétion !

 

Elle a dû bien se marrer, la fille de l’accueil, quand j’ai demandé leur numéro de chambre en parlant d’eux sans connaitre leur nom de famille, les décrivant juste comme « les trois grands messieurs qui venaient de monter »…

 

Tu parles ! Les trois gros bœufs n’étaient pas passés inaperçus !

 

Si je n’y mettais pas bon ordre, je n’allais pas tarder à être catalogué comme étant « avec eux » !

 

C’est Frédo qui vint m’ouvrir, en slip de bain, restant devant la porte l’air interrogateur, l’air surtout de me demander ce que je venais faire là maintenant que je les avais snobé.

 

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Je tentais de leur expliquer que je voulais me reposer un peu, m’excuser de les avoir ignorés (« j’allais quand même pas vous tailler une pipe devant c’te gonzesse » ... « Quelle gonzesse à part toi ? » … dialogue de sourd s’annonçant)…

 

Même, s’ils me firent rentrer, je voyais que ça ne leur plaisait pas que leur petite pute préférée veuille se mettre au vert.

 

Je ne voyais vraiment pas comment leur amener que, pendant la bonne dizaine de jours qu’il me restait à passer ici, je préférais qu’on s’ignore.

 

Je dus être plus que maladroit dans mes explications car, d’un seul coup, ils n’avaient plus l’air des gentils musclés qui jouaient avec moi comme ils auraient pu jouer avec une poupée (enfin peut-être pas n’importe quelle poupée…).

 

Ils avaient l’air sérieux, presque méchants, méprisants. Pour eux je me reniais, je les reniais, je reniais « notre monde »… comme si, ici, nous étions entourés d’extra-terrestres !

 

Paolo ouvrit les hostilités :

 

« Alors comme ça, petit salaud, tu te fais sauter toute l’année, et maintenant, tu voudrais qu’on fasse comme si t’étais pas là ? »

 

« Non, Paolo… Simplement pas en public… Si vous avez besoin, je peux passer dans votre piaule… »

 

« Ouai, c’est ça… Comme si on était en manque à ce point ! En fait t’assume rien du tout… »

 

« Mais non, tu sais bien que je fais toujours ce que vous voulez… Mais là, je veux réfléchir… »

 

« Parce que tu peux pas réfléchir sans nous snober ? »

 

La discussion virait en jus de boudin.

 

Marco s’en mêla au bout d’un moment de façon étonnante, s’adressant aux deux autres :

 

« Vous comprenez pas, les gars. Le petit veut se la jouer hétéro… Il ne veut pas qu’on lui casse la baraque… Après tout, pourquoi pas ? »

 

Marco était le plus petit des trois, 1,92 mètre seulement pour 130 kilos de viande épaisse d’ancien boxeur. Reconverti à la photographie, il était devenu reporter. C’était le moins bourrin des trois.

 

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Les deux autres étaient interloqués.

 

Mais Marco partit dans une autre pièce pour aller chercher à boire :

 

« On ne va quand même pas se quitter comme ça, mon Ricounet ? », me lança-t-il en revenant et en s’asseyant à côté de moi, tout contre moi…

 

Il me tendit une coupe, en pris une autre, laissant les deux autres prendre les deux coupes restantes :

 

« A la notre, ma petite pute préférée ! C’est gentil de nous proposer un peu de cul… ça commençait à nous manquer… Tu sais, entre mecs virils, c’est pas pareil qu’avec une bonne lope comme toi »

 

Nous bûmes ensemble pendant que je me laissais peloter et bisouiller.

 

Il faisait bon dans leur suite. Leur climatisation réglée à 20° me faisait du bien car j’avais passé la journée dehors à prendre le soleil dans une chaleur de plomb. La coupe de champ n’était pas mal venue car j’avais plutôt  très soif.

 

Marco, prévenant – mais je le suspectais de vouloir me saouler  afin de mieux me mettre en train pour une partie de cul pour laquelle il devait sentir que je n’avais aucune envie – repartit avec le Paolo remplir à nouveau nos coupes.

 

Ils revinrent avec d’autres coupes pleines, m’en tendirent tout de suite une et lancèrent une nouvelle santé.

 

Maintenant, Paolo avait retrouvé son sourire.

 

Marco avait du lui expliquer que finalement peu importait qu’on fasse comme si on ne se connaissait pas pourvu qu’au coup de sifflet, je reste leur lope consentant à tout.

 

Paolo  me souriait comme je buvais ma seconde coupe. Il devait aussi se dire qu’un peu pompette, j’allais leur faire oublier, ce soir, le petit désagrément auquel ils me semblaient avoir acquiescé.

 

Il n’y avait que Fredo, qui avait l’air de ne pas adhérer.

 

Mais pendant que Paolo, prenant la place de Marco sur le canapé à coté de moi, m’entreprenait à son tour la main inquisitrice et la langue exploratrice, Marco et Fredo s’éclipsèrent quelques instants.

 

Quand ils revinrent, Marco avait dû convaincre Fredo du côté pas compliqué du plan « discrétion » que je leur proposais… si cela consistait à prendre leur pied avec moi, en douce, tout en faisant semblant pour la façade…

 

Maintenant Fredo avait l’air plus décontracté.

 

Je voyais bien où ils voulaient en venir en me tendant ma troisième coupe qu’ils m’avaient remplie pendant que Paolo me palotait. A coup sûr, ils voulaient m’enivrer car ils savaient qu’avec un peu d’alcool, je me lâchais plus vite. ; Peut-espéraient-ils aussi que je reconsidère ma volonté de jouer les inconnus...

 

Je devais leur expliquer maintenant que « non, c’était gentil, mais pas maintenant et que s’ils voulaient une partie de jambes en l’air, je descendrai chez eux plus tard … que je voulais juste rentrer à ma chambre me rafraichir, etc. »…

 

Car, malgré leur clim, je me sentais maintenant étrangement chaud et amorphe.

 

Il ne fallait pas que je leur laisse entendre que j’avais les deux miss Nath et Chris sur le grill. Je devais m’en tenir au coup de soleil et à l’envie de retrouver ma baignoire et mon pieu.

 

En même temps, j’étais bien sur ce canapé, en train de me faire toucher par Paolo en même temps que Fredo, qui n’avait plus l’air vexé du tout, m’avait retiré mon T-shirt et faisait glisser mon caleçon de bain.

 

Je me sentais étonnamment décontracté, vêtu seulement de mes sandales, les trois costauds se chauffant en me malaxant et en me faisant les sucer à tour de rôle.

 

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Il faisait plus chaud que tout à l’heure, malgré la clim, et ce n'était pas que la seule excitation… Mes joues étaient brulantes… Je me sentais comme après avoir pris une bonne dose de poppers…

 

Finalement,  je renonçais à parler, me laissant faire, prêt maintenant à leur accorder un petit coup rapide, vite fait bien fait…

 

« L’alcool faisait sans doute son effet… » Me disais-je. « Pourtant, trois simples coupes ne m’avaient jamais mi dans cet état là… »…

 

Il me semblait être hors de moi et m’observer en train de commencer à me faire partouzer et en de plus en plus bizarre…

 

Ce n’était pas désagréable… D’autant que maintenant les trois larrons passaient aux choses sérieuses. Leurs gestes devenaient de plus en plus fermes, brusques, de moins en moins respectueux, ce qui, en temps habituel m’excitait… Mais là, je me sentais tout en coton… Je suçais leur queue, ils me baisaient la gorge, je me pliais, me contorsionnais pour les laisser profiter de moi mais je me sentais planer, comme si j’étais spectateur de mon propre spectacle porno…

 

Ce fût quand ils me soulevèrent pour m’amener au lit que je me rendis compte que quelque chose clochait vraiment, qu’ils m’avaient fait prendre autre chose que du champ…

 

Pendant qu’ils me portaient, je leur demandais, l’élocution anormalement lente et pâteuse, entendant les mots que je disais comme si quelqu’un d’autre les prononçait :

 

« Qu’est-ce qui m’arrive ? »

 

Les trois mecs se marraient en me jetant sur le lit.

 

« Qu’est-ce que tu crois que c’est ? » me répondit Marco avec son sourire de tout à l’heure. « Tu ne crois quand même pas qu’on ne va pas prendre quelque garantie sur ta docilité… On t’a donné de quoi planer… Et même si tu te souviens pas bien, demain, regarde : tu auras des souvenirs… »

 

Il sortait son Canon dernier cri. Puis il commença à me mitrailler alors que j’étais allongé la joue sur une cuisse de Fredo, son paquet contre ma bouche, et en train de me faire lécher l’oreille par Paolo.

 

J’étais terrorisé et totalement impuissant… Je ne pouvais rien faire mais je ressentais tout, comme si ça se passait au ralenti, mais sans souvenir de ce qui venait de se passer trois secondes auparavant… J’étais dans l’instant pur…

 

 

 

Je subissais les boules de Fredo se collant à ma bouche, ma bouche les aspirant… les cliquetis des photos entrain de se prendre… et je n’avais même pas envie de faire quoi que ce soit… Paolo me relevait une jambe et commençait à me pénétrer avec son doigt, me le faisant humecter de temps en temps… et Marco continuait à me mitrailler…

 

Puis, je me trouvais sur le dos, les bras sur le lit au dessus de ma tête, coincés par les jambes du Fredo, assis sur ma bouche me faisant lui lécher les couilles, le cul, la raie… Je me prêtais à ces jeux de langue sans ma répulsion habituelle à bouffer les culs… Je salivais même comme rarement… à la plus grande joie du Fredo.

 

Puis je ressentais que le Fredo ainsi assis sur moi me tenait aussi les chevilles levées pendant qu’un des deux autres me pénétrait ou me bouffait le cul, ou les deux.

 

Je percevais de temps à autre les clic-clacs de l’appareil photo… mais sans avoir la volonté de réagir.

 

Et la soirée se passa… Par flashes… Cotonneuse…

 

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Je me souviens m’être retrouvé dans l’ascenseur, la tête sur le torse d’un mec qui me maintenait et me poussait  jusqu’à ma chambre.

 

Le lendemain, j’émergeais vers midi avec, comme on disait alors « un putain de casque ».

 

Mes souvenirs avaient beau être diffus, je me souvenais de l’essentiel : la partie de cul devant l’objectif !

 

Ca craignait !

 

Plutôt que de revenir discuter avec eux, je rasai les murs toute la journée… profitant d’une escapade des deux filles pour m’éclipser avec elles.

 

Nathalie et Christelle s’étonnaient de ne pas m’avoir revu la veille au soir. Mais après m’avoir fait le reproche de les avoir ainsi abandonnées, elles m’assurèrent l’une et l’autre que les 9 prochains jours « seraient merveilleux pour nous ».

 

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Bref… Après avoir remordu aux mâles virils la veille – un peu contre mon gré quand même ! – je retrouvais vite, avec la fraicheur de ces deux mignonnes la promesse de galipettes futures où ce ne serait plus moi qui écarterait les fesses.

 

Le soir, rentrant à ma piaule, j’avais presque occulté l’épisode de la veille.

 

Mais la petite centaine de photos que je trouvais dispersées dans toute la pièce me ramenèrent vite à la réalité.

 

Ils me tenaient par les couilles !

 

Non seulement tout avait été photographié, mais en plus j’avais l’air de prendre mon fade !

 

Et non seulement ça, mais ces salopards avaient trouvé moyen d’accéder à ma piaule en mon absence et d’y déposer ces clichés… Avec l’aide de qui ? En racontant quoi ?

 

Je n’avais plus qu’à être bien docile en espérant qu’ils ne déconnent pas.

 

Je ne les vis pas de tout le lendemain. Et avec les filles, ça avançait plutôt bien. Les deux se laissaient toucher le corps dans la piscine et aucune d’elles ne se gênait pour s’accrocher à moi, m’enlacer… Je garde encore le souvenir ému de Christèle me passant de l’huile solaire dans le dos d’une manière si sensuelle que je ne pu pas me relever de plusieurs minutes, le temps que mes émotions dégonflent un peu.

 

Ce fût le lendemain après midi, le dimanche, pile alors qu’il me restait sept jours et sept nuits à passer à l’hôtel que la chose se produisit.

 

Christelle était assise sur le bord de la piscine. Je discutais avec elle, lui caressant lascivement les pieds en dessous de l’eau, elle écartant très légèrement les cuisses pour me laisser entrevoir son petit abricot moulé par son maillot. Je la sentais prête à monter avec moi si je le lui demandais… Nathalie était trois mètres derrière, feignant de somnoler sur son transat, mais n’ayant pas abandonné la partie. Un peu plus loin, mais à l’affût d’un mot un plus haut qu’un autre, quatre filles du groupe se baignaient. La piscine n’était pas bondée de monde, ni les transats tous accaparés mais, dans la torpeur de ce début d’après midi, de nombreux touristes somnolaient dans un calme éphémère.

 

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Tout s’écroula en cet instant.

 

Absorbé que j’étais par la façon de demander à Christèle si elle voulait venir avec moi en chambre, je sentis derrière moi un corps d’hommes se coller contre mon dos. Une main me passait par devant entre les cuisses, pendant que de l’autre le costaud s’accrochait au rebord de la piscine.

 

Le menton blotti sur mon épaule, ses jambes m’interdisant tout mouvement que j’étais trop tétanisé pour entreprendre, il me lâcha :

 

« Alors, petite pute, on se rafraichit ? Ca te dirait de me venir faire un tour dans ma chambre ? »

 

Etait-ce sa voix forte ? Etaient-ce ces mots qu’il avait prononcés ? Mais, tout le monde à 10 mètres à la ronde se retournait sur nous.

 

Christèle avait entendu… Evidemment… Mais elle voyait maintenant ce gros quinquagénaire velu m’enlacer par derrière en me caressant le paquet… et sans la moindre réaction de ma part…

 

Nathalie était relevée de son transat et me fixait la bouche bée.

 

Ce fut le groupe de pintades qui rompit ce long, ce pesant silence, par un gloussement et des « c’est une folle », « Un tapette, hihihihiii… »…

 

Christelle se leva,  me repoussant du pied avec toute la hargne de son affection contrariée... La griffure que m'infligea son bracelet de cheville ne fût rien comparée à l'état de catastrophe naturelle dans lequel elle abandonnait mon mental.

 

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Elle et Nathalie partirent de la plage en furie, me balançant des injures et quelques doigt ou bras qui n'avaient rien d'honorable à mon égard…

 

Je ressentais je ne sais trop quoi… Une sorte de honte, mais à la puissance 100 000… Soulagé que les deux filles soient parties… Mais tous les autres qui me fixaient…

 

Des mecs m’avaient déjà levé devant des filles, lors de soirées… Mais cela se faisait discrètement. Et même si elles pouvaient se douter, aucune d’elle n’avait eu de flirt avec moi et je n’avais laissé rien paraitre de contraire à la nature que je leur révélais en partant au bras d’un costaud.

 

Là c’était différent…

 

Et les pétasses gloussaient toujours, me lançant maintenant des : « Tu voudras mon vernis pour te faire les ongles ? » ou « Si t’as tes règles, j’ai ce qu’il faut… »… à l’hilarité générale…

 

J’étais sidéré !

 

Et Fredo continuait à me malaxer en se frottant à moi de la manière la plus impudique me laissant percevoir contre mes fesses la dureté naissante de son envie, me léchant la joue, l’oreille… Indifférent aux regard de toute la piscine.

 

Il me susurra, me désignant Marco qui nous surplombait, sur le bord du bassin, son string rose fluo et sa silhouette de bodybuilder tatoué et bronzé aux UV ne laissant aucun doute sur ses préférences ni sur ses pratiques :

 

« Maintenant, petite salope, fini de rire ! L’autre soir, on t’avait mis ce qu’il fallait… Là, tu vas te donner au naturel… Tu sort de la piscine et suit notre pote… »

 

Devant toute l’assemblée mi-hilare, mi-méprisante, Marco me tira par les aisselles hors du bassin. Sans se donner la peine de m’essuyer, il passa son bras puissant autour de mon dos et me poussa, devant tout le monde en direction des toilettes de la piscine.

 

Là, il me poussa dans un chiotte qui puait la pisse et le chlore.

 

Il me prit sans ménagement… Sans un mot… Sans capote non plus…

 

Pourtant depuis que j’étais à la fac, on savait qu’il fallait se couvrir… Mais là j’eu droit à une décharge « en live » comme les découillages que je connaissais avant l’arrivée du SIDA.

 

Rapidement, il sortit de la cabine.

 

Paolo prit la suite et mon cul ainsi lubrifié par le foutre de Marco.

 

Et lui aussi largua en moi.

 

Enfin, Fredo vint à son tour se vider les couilles avec une férocité qui me laissa des rougeurs sur tout le corps… me donnant sa queue à lécher après m’avoir honoré le cul.

 

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Il me fit sortir de là me tenant par le cou, sous son aisselle, son bras puissant se balançant sur mon torse, m’ordonnant de lui caresser « très, très amoureusement le dos ».

 

Et devant toute l’assemblée de la piscine qui n’avait pas perdu une miette de ce qui venait de se passer, Fredo me fit balader ainsi, lascivement, tout autour du bassin.

 

Le jus me coulait le long de jambe et sur la joue.

 

J’étais exposé aux yeux de tous comme la salope que je n’étais que dans l’initimité ou dans des cercles « initiés ».

 

Enfin, nous nous assîmes sous le soleil de plomb, sur des transats brulants, le jus se mélangeant à ma transpiration.

 

Frédo me caressait, il m’embrassait. Et comme il m’avait clairement laissé entendre, avec un ton lourd de menace, que j’avais « tout intérêt » à l’exciter vraiment et à le faire très vite à nouveau bander, je m’exécutais, faisant fi de tous ces gens dont je sentais les regards… mais que je ne verrai plus dans une semaine…

 

Les baigneurs commençaient à se désintéresser de moi lorsque je compris enfin jusqu’où irait leur vengeance.

 

Marco était revenu.

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Il me montra, devant les chiottes, un mec qui y entrait en douce :

 

« Va petite pute, il t’attend… et sois bien gentil avec lui… »

 

Ils avaient décidé de me faire sauter par tous ceux qui le demanderaient !

 

Ils faisaient de moi ce que je leur disait être durant toute l'année : une pute !

 

Sauf que là, ce n'était plus moi qui choisissais où et quand je faisais la pute.

 

C'étaient eux qui pilotaient.

 

Les photos étant prises !  

 

Les choses étant ce qu’elles étaient désormais face à tout le monde ici, à Hammamet, loin de Paris, loin de ma campagne, j'allais devoir prendre mon pari et mon plaisir à ne pas avoir le choix.

 

J'allais laisser parler le plaisir que j'avais à de me donner aux hommes.

 

mec pour mec

 

J’étais parti en Tunisie pour prendre mes distances d’avec le milieu de mes nuits parisiennes.

 

Pendant sept jours, et sept nuits, je dus éponger une bonne vingtaine de mecs, plusieurs fois, et en plus de mes trois « copains ». Ce ne fût évidemment pas désagréable.

 

fin

 

Mais je ne revins pas aussi bronzé que je l’aurais souhaité, ayant finalement passé plus de temps, en chambre, aux chiottes ou dans les bâtiments surchauffés du personnel qu’au soleil.

 

Me reste surtout de ces tribulations tunisiennes, le souvenir de cette honte terrible qui se révéla bien plus faible, au final, que mon goût pour l’amour que me font les hommes. 

Par femellevirile - Publié dans : Souvenir
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