Mercredi 22 août 3 22 /08 /Août 15:19

 

Un lundi matin, en arrivant au bureau, ouvrant mes mails perso, je reçu ce message :

 

"A 10 heures, vendredi, tu devras te trouver tout en haut du parking Victor Hugo. Ton téléphone sera banché. Tu seras indisponible jusqu'à 16 heures. Pour confirmer ton accord, envoie ton numéro de tél."

 

Je ne savais rien sur l’identité de mon expéditeur.

 

Je n’avais pas le souvenir d’avoir tchaté avec lui.

 

J’étais un peu surpris car d’habitude, la drague sur la toile, c’est 98 % de baratin pour 0,5 % de bons coups.

 

Quel était donc ce plan ?

 

Qu'est-ce qu'il y avait derrière cette convocation ?

 

Evidemment, dès que je tchatais un peu je laissais l’adresse de mon blog afin de gagner du temps, et afin de mes mecs potentiels sachent bien clairement ce qu’ils pouvaient se permettre ou pas. Et dans ma présentation, je laissais entendre que j’étais soumis aux désirs de mon mec. Alors ?

 

N’était-ce pas l’occasion rêvée d’un coup pour une fois sans baratin ?

 

Mais tout de même… De 10 heures à 16 heures ? C’était un peu long pour un truc pas tordu…

 

J’étais un peu inquiet de répondre positivement (en plus en laissant mon téléphone même si, avec le système des cartes, je pouvais changer de numéro quand bon me semblait). Mais, en même temps, je commençais à m’exciter dans les mêmes proportions que je prenais conscience des aléas de ce genre de trip.

 

Durant toute la matinée, je lisais et relisais ce message, sans toutefois rien arriver à saisir du projet de l’expéditeur.

 

 Je cherchais dans mes historiques qui pouvait correspondre à l’adresse mail de mon expéditeur… Mais, depuis toutes les années que je drague sur la toile et que je multiplie les « plans cul » avec des inconnus, ils ont pu se passer le mot… Ou simplement, un lecteur de mon blog aura tenté sa chance…

 

A midi, mon angoisse et mon désir étaient  tous deux en ébullition. Vraiment, ça me faisait chier de ne pas répondre car je me donnais l’impression d’un petit allumeur poseur de lapin, ceux que j’exècre le plus ! Je ne voulais pas ressembler à ça… Je ne voulais surtout pas que mon expéditeur diffuse de moi cette image d’un type qui ne va pas au bout…

 

Je pianotai donc lentement : « répondre », puis, un à un, presque religieusement, les 10 chiffres de mon téléphone. J’étais aussi pantelant qu’avant un nouveau rencard. Puis pensant que derrière tout ça il y aurait sans doute une bonne queue, je pressai « envoi »…

 

Ca y était…

 

J’allais bien voir si je tombais sur un taré qui allait m’obliger à changer de numéro.  

 

Je prenais dans la journée même mes dispositions pour me libérer le vendredi.

 

Je n’eu plus de signe de quoi que ce soit. Ni appel. Ni mail de confirmation. Rien.

 

Le jeudi soir, je ne savais plus bien si c’était sérieux ou pas… J’envoyais un mail demandant confirmation. Pas de réponse.

 

Le vendredi, 10 minutes avant l’heure de ma convocation, j’étais en place tout en haut du parc aérien. Il était presque vide à cet étage là.

 

Parking-Aerien-coupe-feu-2H00-8-.jpg

 

A 10 heures pétantes, mon téléphone se manifesta.

 

Je décrochai, pantelant.

 

A l’autre bout, juste un ordre simple et clair :

 

"Tu trouve à ton étage un fourgon immatriculé (je ne m’en souviens plus) qui est là. Tu entres à l'arrière. Tu te fous à poil. Tes fringues et ton tél. dans le sac que tu verras. Tu te mets la cagoule et tu attends."

 

Là, je me mets carrément à flipper.

 

A sa voix, le mec faisait plutôt légionnaire que racaille.

 

Mais le trip me fiche carrément les foins... Partir ? Il est encore temps…

 

Mais en même temps, je sens mes joues en chaleur et je bande comme un taureau...

 

Non ! J'irai !

 

Pantelant et mort de trouille, j'y allais...

 

La camionnette était garée à quelques mètres de ma voiture.

 

Le parking était vide, pourtant, j’avais la sensation d'être observé… Personne à l’horizon… J'entre dans la caisse...

 

C'est crade.

 

La caisse arrière dans laquelle je me trouvais ne communiquait pas avec la cabine du conducteur. Elle n’était éclairée que par deux petits hublots très fumés. Au sol s’étendaient des matelas et des vieilles couvertures, avec quelques détritus. Odeur de tabac froid et de renfermé… En évidence, au milieu : un sac et une cagoule extensible avec juste un seul trou pour la bouche.

 

matelas1

 

Au moment où je refermai la porte, j’eu une drôle de sensation… J’étais dans la pénombre. Essayant de voir si je pouvais rouvrir un peu pour y voir plus clair, je me rendis compte que je ne pouvais pas ouvrir de l’intérieur.

 

Cette fois ci, j’y étais bien ! Pris au piège… A part me battre, je n’aurai plus d’autre choix… Sauf à aller au bout…

 

Sans plus réfléchir, je me foutais à poil... toutes mes fringues en vrac dans le sac plastique... puis la cagoule... je ne voyais plus rien... j'entendais un peu,  je pouvais respirer, sentir toujours les odeurs, ouvrir ma bouche aussi, mais je ne distinguai plus le jour de la nuit.

 

J'attendis ainsi de longues minutes...

 

Puis, je discernai que les portes de la cabine s’ouvraient. Puis deux claquements, elles se refermaient aussi sec. Le fourgon démarra. Je m’assis sur les matelas me calant tant bien que mal.

 

J’étais au moins renseigné sur un point : il n’y avait pas qu’un seul mec… Je n’étais pas plus rassuré… Mais au moins les choses se précisaient.

 

Le fourgon roula bien au mois demi-heure avant de s'arrêter.

 

J’entendis à nouveau les portes de la cabine s’ouvrir puis se refermer.

 

Des bruits de voix et de choses que l’on bouge me parvenaient de l’extérieur mais asses indistinctement.

 

Puis la porte de la caisse s’ouvrit… enfin ?

 

J’étais mort de trouille.

 

Une main ferme et calleuse me saisit sous l’aisselle et me fit lever sans ménagement. Puis, le mec, me prit par les hanches et me guida vers la sortie.

 

Il sentait fort la sueur. Il avait l’air plutôt petit mais très sec et fort.

 

Sous mes pieds nus, je sentais du béton très frais... Je me laisse guider jusqu'à une espèce de matelas à même le sol.

 

C’est là que je revins à des sensations un peu mieux connues. Je sentais des mains qui passaient sur moi, puis dans moi…

 

Au bout d’un moment, j’arrivai à identifier au moins trois mecs car pendant que j’étais en levrette et que j’en suçais un, un autre frottait son sexe sur le côté de ma poitrine en me pelotant, pendant que le troisième me prenait.

 

Un peu plus tard, couché sur le dos, pattes en l’air, un mec en moi, un autre me faisant bouffer son cul, je sentis bien nettement deux autres mecs à côté… peut-être trois…

 

Je n’arrivais pas à savoir… Mais à plusieurs reprises, je sentais bien que les mecs jouissaient. Dans ma bouche, c’était clair… Mais j’avais assez l’habitude pour sentir quand un mec lâche sa sauce en me baisant, à cette espèce de spasme où il te serre plus fort pour devenir inerte au moins quelques secondes…

 

Or, là, ils étaient plus quatre à déjà avoir joui en moi ou sur moi… Or, ça continuait… On me tournait, on me retournait, on me présentait des queues, des couilles, des culs à lécher, à sucer à bouffer, de la salive, de la sueur, du sperme à avaler ou à me tartiner sur la tronche ou sur le corps, on me pressait chaque partie de mon corps sans aucun ménagement…

 

soumis

 

J’avais la sensation d’être un pur vide couille.

 

Et puis, j’entendais que les mecs parlaient entre eux. Ils rigolaient. Je distinguais même, par moment des bruits de flash.

 

A un moment donné, je réalisais un autre truc, c’est qu’après avoir fait leur affaire, certains devaient appeler sur des messageries vocales. Car j'entendis à un moment, à deux pas de moi, un truc du genre : "abattage sur le chantier du 136 de l'avenue... venez vite, y a d’la bonne pute encore pendant trois heures, venez nombreux en profiter".

 

Putain, encore trois heures…

 

Il était donc… 16 moins 3 égale… 13 heures… En enlevant le temps de préparation et de trajet, cela ne faisait donc que deux heures, grand maximum, que je me faisais loper… Et, j’en avais déjà marre…

 

J’étais las… Infiniment las…

 

Et ça continuait… Quand il me manquait une queue quelque part, on me faisait sucer des doigts dont le goût et l’odeur étaient bien plus que douteux, on me remplissait aussi le cul avec d’autres doigts (parfois les mêmes que l’on me faisait sucer à nouveau ensuite avec des reste de jus en plus) ou avec des godes.

 

Je sentais aussi que de nouveaux mecs arrivaient car les bites étaient à nouveau bien raides, les couilles bien pleines…

 

a-dispo.JPG

 

 

La journée se passa ainsi.

 

A un moment, deux des mecs m’aidèrent à me relever… J’étais pantelant mais non plus de désir… simplement d’une immense fatigue… Ils me guidèrent sur quelques mètres et me firent entrer dans une pièce humide, me posant sur une sorte de banc.

 

L’un d’eux me retira ma cagoule.

 

Il avait l’air d’un de ces patrons magrébins, autoritaires et un peu adipeux d’une bonne cinquantaine d’années… On se trouvait dans une sorte de pré-fabriqué délabré qui servait de douches collectives.

 

Il me montra le sac dans lequel j’avais laissé mes affaires.

 

La voix dure et sans le moindre sourire, il me lança :

 

« - T’as bien assuré, les gars sont contents… Maintenant, tu te laves et tu te rhabilles… On te ramène à ta voiture. »

 

Il sortit, me laissant seul.

 

A ma sortie des douches, je me découvrais au milieu d’un chantier. En allant à la camionnette qui m’attendait, je croisais le regard de plusieurs ouvriers. Ils étaient goguenards entre eux et méprisants en me regardant.

 

J’avais été leur pute pendant 5 bonnes heures… Ils m’avaient tirés comme des salauds tirent une salope. Ils m’avaient sans doute craché dessus. Ils m’avaient juté partout. Ils avaient raison de me mépriser. Mais, j’étais heureux.

 

On me ramena à ma voiture, éreinté, mais comblé.

 

 

 

*

* *

 

 

Ceci n’est malheureusement (ou pas) qu’un fantasme !

 

Mais s’il vous donne des idées… desirsxxxen33@yahoo.fr

Par femellevirile - Publié dans : Fantasme
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