J'aime avoir mal.

J'aime aussi me sentir mal.

C'est une affaire d'excitation.

La violence avec moi n'est pas à prohiber : qu'elle soit physique ou morale.

La seule limite est que les violences de mon amant ne laissent pas de trace physique (sauf quelques rougeurs le cas échéant... dans le feu de l'action)... mais j'aime que les violences sexuelles auxquelles je suis soumis me laissent des traces psychologiques.

Mais j'adore les gifles, les fessées, me retouver ligoté très serré, entravé complètement...

Je trouve super kiffant d'être contraint, c'est à dire forcé - violence morale, voire physique - de faire des choses que l'on refuserait spontanément, soit du fait de la chose elle même, soit du fait du contexte.

C'est en me faisant contraindre que j'ai pris goût à lécher le cul de mes amants... en fait, je n'aime toujours pas ça, mais maintenant, j'adore le faire en y étant contraint.

De même, si j'adore l'exhib dans nos milieux (sauna, soirées privées, etc.) j'ai longtemps détesté me faire peloter ou rouler une pelle devant un public hétéro, même averti (en bar ou boîte gay).

Pourtant, Stéphane, l'un de mes amants régulier, m'a fait faire des trucs qui me foutaient une honte super stimulante.

Parfois, dans la rue, il me passe la main bien entre les deux fesses en forçant au travers de mon pantalon ou alors quand ça le prend, il me plaque contre un mur et me palote en me troptant.

Je déteste ces exhibs... mais c'est aussi dans ces moments là que je le sens vraiment mâle et que je me sens vraiment soumis à ses désirs d'homme.

Son truc aussi, c'est de se faire sucer quand on va au bar.

Ca me fout toujours la honte, même si là le public est exempt d'hétéros (enfin normalement... parfois il y a des filles qui viennent mater). Mais en même temps, je n'ai pas envie de le décevoir.

Ces sensations sont vraiment kiffantes.

Et puis, la violence répréhensible, c'est celle que l'on ne désire pas...

En l'acceptant comme moyen de me faire plaisir en faisant prendre son pied à mon mec, je l'accepte, je les accepte, lui et sa violence... je les reçois tous les deux et les aime.